Le pied, en peinture sur figurine, c'est quand on peut se passer des décalcomanies et autres dessins déjà gravés sur la Figurine. Le freehand, ou comment peindre à main levée des motifs allant du demi mm (les yeux) à la grande surface (ya pas vraiment de limite)
Le freehand, comme tout dessin part d'esquisses. Dans l'idéal, des recherches faites à l'échelle 1:1, ou presque ; si on croque trop grand, on risque de se retrouver avec de grands vides qu'on va tenter de combler, et au passage sur la figurine, on va réaliser que l'on perd des détails, ou carrément des motifs. Et c'est mal.
Les croquis de recherche ne prennent pas compte les éléments gênants de la figurine. Par exemple, la hampe de la bannière, au dos, n'est là que pour figurer le dos (et donner la symétrie). En croquis, ce n'est qu'un simple trait. Cela vaut aussi pour d'éventuelles déchirures ou pièces manquantes. On commence par dessiner l'élément dans son ensemble, puis on voit ce qui passe à la trappe ou non.
Ensuite, le mieux c'est de dessiner une version "finie" soit à l'échelle 1:1, si le motif est simple et assez gros, soit en agrandit (là, c'est un truc comme 3:1). Ça permet de dessiner proprement les formes, d'un trait net, de trouver les bonnes courbures. J'ai des recherches plus anciennes que je sortirais un de ces quat'.
La figurine à proprement parler. A la base, dans le grand cercle, il y avait un scorpion. zou, viré. Vous voyez aussi les zones qui ne seront pas visibles (la chaîne, le pendentif, les sceaux, les plis, et la hampe derrière). En général, en cas de freehand avec plein de petits détails, c'est le moment où l'on vérifie que le détail de la mort ne sera pas masqué. C'est là aussi que l'on réalise si les couleurs de fond sont judicieuses. Entre l'aquarelle et ça, je me suis rendu compte que le fond rouge avec liserés blancs rendait moins bien qu'un fond blanc (avec liserés rouges donc)
Comme ce n'est pas à proprement parler un tuto sur la peinture du freehand, voici le résultat. Les liserés sont fait en dernier, ça permet une liberté de débordement. La peinture de l'aigle, en gris, est le point le plus compliqué. Il a fallu ombrer ou éclaircir de part et d'autre des lignes du dessin (limites inter-plumes, etc). Dans ce genre de freehand, c'est vraiment les 2-3 derniers glacis, et la dernière touche de couleur pour rattraper une bavure qui font la différence.
La photo est un peu surexposée, mais voici le résultat final, post-salissage. Le salissage est fait en deux étapes, un coup partout, et un second coup sur les zones blanches (autour des creux, dans les zones propices à se salir pour de bon, les plis).
Il y aura un article sur le Dread en lui-même (peinture du jaune) et sur ses freehands, mais en attendant, vous pouvez aller voter ici
Musique: L'homme pressé, Noir Desir
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