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1 octobre 2012

Water + Riga + Berlin + Color // 100th Post

Petit message à l'attention des passants et lecteurs phrankofones, depuis un peu plus d'un an, j'étudie au sein du programme REISEUNI - ASG. Le principe de ce programme est de voyager, d'étudier à l'étranger. Depuis donc un peu plus d'un an, je vis et travaille en anglais. La majorité des lecteurs de ce blog est aussi à présent d'origine étrangère.

Pour ce 100e post, j'ai donc décidé de passer en Anglais. Ce blog sera donc désormais — sauf exception — en Grand Briton. éventuellement, je pourrais caler une rapide traduction en fin de posts pour les anglophobes, s'ils me le demandent. Ou pas, je verrais.


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So, 100th post on this blog, and first in English. Starting from now,  I'll try to post here only in English, since my life is abroad now, as are more than half of my (tiny number of) readers.

So to celebrate this change, and the 100th, I'm back to the origins. Not miniatures, but watercolors.

Last week-end, I was in Riga with some friends. No photos, since I didn't take my camera (and I didn't get my friends photos yet), but watercolors. Since I'm not carrying my paints and brushes with me all the time, I had to rely on my memory — and the crappy photos of my crappy phone displayed on a tiny crappy screen. You know, to check the colors.

So from Riga, a cocktail (called Blondie, ordered by a... blondie. Coincidence? nah.). We had cocktails in a bar on the top of one of the few skyscrappers of Riga, a Radisson hotel. Entrance wasn't free, but drinks were more than correct, and cheap.



Then, next day, hangover in a park, sitting in the sun, waiting for a guy. I can't say the name of the park, just that it's right in front of the radisson hotel I've been writting about before.



And our last in Riga, a tea pavillon in a park in the north-east of the city center, this octogonal wooden building is ust great, I even took some extra time later, in the bus, to sketch its plan and section for later.







The following week, I was in Berlin to attend the jury of the previous class of my masterprogram. First day was free (I arrived a bit too early), then jury, jury, jury. Therefore, only two small sketches, the first one from was made in front of Marienkirche (Alexanderplatz), a church I already sketched almost a year ago. The second one, way way more interesting, is from the academy of arts in Tiergarten (beautiful building, beautiful context, beautiful light)







And to conclude, a small gift. I did theses a few month ago, back in Kiel, when I was trying to figure wether it's better to sketch witch charcoal before or after painting with watercolor. So I sketched what I found in the kitchen.




(the best one? Charcoal, then watercolor, then hairspray. The Pear then.)




On theses paintings, I wish you goodnight, and see you next time!
BTW, there might be (there are) some mistakes. I don't know why, tonight Blogger refuses to check for misspelling. Maybe next time.

8 septembre 2012

Kiel - et si nous emplissions une piscine de fumée?

Il n'y a pas d'idée conne. Une idée peut être bonne ou mauvaise, folle, réfléchie, en l'air ou terre à terre, mais pas conne. 

Kiel, workshop en école d'arts appliqués. Nous sommes rattachés au département de scénographie et design de l'espace, anciennement architecture. Mais ça c'était avant.


Le sujet abordé ici est assez inhabituel pour nous, il ne s'agit pas nécessairement de créer un espace, mais plutôt de l'altérer pour le rapprocher d'un autre espace. (là, j'en ai la moitié qui est sur le point de partir, alors photo).



Nous sommes partis d'un texte. Peu importe, roman de science fiction, poésie lyrique, classique littéraire, ou dans notre cas, un poème écrit par Lalon fin XVIIIe. Qui est Lalon? Un poète un peu mystique qui a vécu au Bengladesh. Pourquoi ce poème? parce qu'on bossait avec un Bengali, Asif. Et parce que l'espace décrit ici avait le mérite de ne pas être concret (comme d'autre l'ont été, une scène de Dom Quichotte par exemple). Cette abstraction nous a donné une certaine liberté dans la suite du travail.



Quel est ce poème? Le problème a été la traduction, de Sanskrit à Bengali, puis en Anglais. Internet regorgeant de versions, nous nous en sommes tenus à celle d'Asif.

Voici  la nôtre :



Nobody can tell whence the bird unknown
Comes into my cage and goes out.
I could feign put round its feet the fetter of my mind.
Could I but capture him.

Eight chambers it has, with nine entrances
the walls of thorns lie between,
From time to time fire flares out;
The Citadel on top hides
‪the rows of the mirror halls.‬

Luck has abandoned you,
O Mind
Or why should the fowl act so strange?
Breaking open the cage once again
It vanishes into the forest!

O Mind,
You never tire of gazing upon the cage,
It is only made of green cane ---
It will fall down any moment,
Says Lalon, wailing.

When an ill-wind blows
The bird flits out of the cage.
Collapses the cage’s tenuous support
And the bird has nowhere to stand on
That thought possesses my mind
And I fell a hectic fever all over my body.

Who owns the cage, and whatever is the bird.
The bird lives in my yard
‪For whom do I shed my tears? ‬
And wants to veil my vision

If knew beforehand The wild never gets tamed,
Then I would not have grown fond of the bird,
Now nothing has been left to Lalon except shedding tears.

(lui, c'est Asif)


La seconde partie du travail a été d'extraire des espaces physiques ou pas de ce texte, et de les représenter. Là, nous sommes partis sur le corps. En effet, ce poème (enfin, c'est à l'origine une chanson parlée) traite du rapport entre le corps et l'esprit, la fragilité du premier contre la dépendance du second. Il y est définit de manière classique (pour la culture et l'époque), un temple à 8 salles et 9 portes. Quelque chose de fragile. Pour les 9 portes, je vous renvoie à google, mais pour l'essentiel  la frontière entre l'esprit et le monde extérieur, c'est nos sens. 




Dernière partie du travail, représenter cet espace. Notre workshop s'est déroulé à Lessingbad, la piscine emblématique de Kiel, là oussque tout les enfants ont appris à nager. Qui dit piscine dit grand bassin, vide en l’occurrence. Il avait été transformé en espace de spectacle, rempli d'estrades et de chaises. Nous avons donc décidé de remplis ce bassin de fumée. 



Pourquoi?

Pour proposer un espace ou le visiteur ne serait pas coupé de ses sens, mais où ceux-si seraient altérés. Pour que le visiteur prenne compte de la réalité de son corps, de ses limite, de ses sens. Parce que dans la fumée, on ne voit pas sa main si l'on tend son bras, on entend sans localiser, ça pue (oui, c'est un peu étouffant) et ça a mauvais goût. Mais surtout c'est une manière fragile mais tangible de sentir l'air autour de soi.
Au lieu de fabriquer de toutes pièces un espace correspondant à notre texte, nous avons choisis de Hacker l'espace existant et d'y faire écho à notre analyse.



Techniquement, la partie fumée a été super facile. La piscine fais plus de 800m3, donc nous avons pris deux machines à fumée, chacune avec un réservoir de 4L. Au final, sur les 7 essais et la présentation finale, nous aurons utilisé une quinzaine de litres de mélange. La difficulté fut la température. La fumée, en sortant de la machine, est chaude. Environ 30° à 40°. En sortant, elle se refroidit pour se rapprocher de la température ambiante (au bout d'une heure ou deux, c'est un sauna). Mais il ne faut pas oublier que la chaleur monte. lors des premiers essais, la fumée montait puis se stabilisait en une couche épaisse là où la température de l'air devenait plus élevée. Puis progressivement, elle emplissait tout l'espace. Pour maintenir l'illusion d'un bassin remplit, il nous a donc fallu la refroidir. Nous avons fabriqué deux tubes réfrigérés : deux tubes en alu (diamètre 300mm) remplis de glace de poissonnier (une glace salée congelée à -18°), la fumée passant par un tube en grillage au centre. Grâce à ce système, ça a marché.
Un fait amusant est qu'une fois que les visiteurs commençaient à rentrer dans le bassin, leur volume en fumée s'élevait, faisant apparaitre des trainées montantes, voire même des colonnes (quand ceux-cis s'arrêtaient pour faire des photos).
Après 20-30 min, l'ensemble de la pièce était enfumé.




Et voici un Gif de notre dernière répétition, à défaut de vidéo correcte. En espérant que ça marche. Temps réel... environ 25 min. le gif est un peu lourd, s'il ne se charge pas, il est dispo ici.



Et dans la foulée, notre panneau de 1m x 1m, parce qu'avec l'explication à côté, bah ya plus grand chose à rajouter.

P. Broca - G. Blisse - A. Iqbal Ryan



Voilà, tant qu'on en est à parler du master itinérant, sachez que suite à une décision de la fac "mère", BTU Cottbus, la 3e promotion de Reiseuni a été annulée il y a deux jours, à moins de 3 semaines de leur rentrée. Plus dans les semaines à venir, ou sur ce blog créé pour l'occasion
http://asgcancelled.blogspot.com/

1 juillet 2012

Chocolat chaud et temps pourri

De retour après un long mois sans poster. Une petite baisse de motivation, j'ai quitté le Tyrol, je suis à présent dans le nord de l'Allemagne, à Kiel. J'ai perdu 10 à 15° en chemin, ainsi que le soleil.

Alors, comme ici il pleut, et que l'Italie vient de perdre l'Euro, et que le monde va mal, et qu'on est dimanche soir - presque lundi, je vous offre ma recette du chocolat chaud - vrédevré - parce qu'ici ils font la différence avec le cacao (en poudre).





Alors, petits ajouts post dessin - coloration : le chocolat doit être noir, sinon vous pouvez aller vous recoucher. La pinte, c'est la même contenance qu'un gros bol, mais c'est bien plus joli à regarder (et si vous couvrez de chantilly, on dirait une Guiness). Rape le chocolat, oui, tes doigts non! (déjà tenté).
Cette recette est pour une pinte. Donc si vous êtes deux personnes, avec deux tasses normales, ça passe aussi (surtout qu'à deux, vous aurez mangé plus de carreaux au début).
Le mieux, c'est de boire ça en mangeant des Walkers, parce que c'est bon. Ou des pains au chocolat tout chauds si vous avez un larbin / copain sous la main pour aller en acheter.. Et de regarder le film Le Chocolat en même temps, parce que c'est bien.

Je ferais probablement la suite, les crèpes, d'ici fin juillet, si je me motive.


Et le hasard faisant bien les choses, j'en profite pour annoncer le blog de deux amis ingé férus de cuisine, lancé il y a quelques jours. Un acte manqué comme on dit. c'est par ici, framboise et potiron.