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19 avril 2011

Week end dans le gard, littérature et croquis

Yop yop en ce début de vacances (oui, vacances).

Histoire de bien débuter, une poignée de croquis direct au stylo fait ce week end dans le gard, chez une amie à Sernhac.

Du vin, du soleil, des cascades, des grillades, et des gens toujours pas bien proportionnés (encore qu'elle...)






Et pour finir ce week end, de retour à Marseille, deux surprises dans la boite aux lettres.

pour commencer, un ajout important à mon mémoire (qui n'avance pas), un livre sur l'architecture d'urgence par Shigeru Ban (et son collectif d'architectes)




Au programme, croquis, photos, entretiens, plans et coupes, que du bon (en Japonais et Anglais)



La deuxième surprise (puisqu'arrivée avec 4 jours d'avance) concerne la peinture sur figurines.
Le recueil des plus belles pièces postées sur la galerie CoolMiniOrNot  en 2008 et 2009.
Pour le plaisir des yeux, et un peu d'inspiration...





Et pour clore cet article, une petite photo par la fenêtre, en rentrant de Sernhac...


keep smiling!

Musiques: écoutez les nouveaux albums de Chinese Man et Gorillaz!

11 décembre 2010

Freehand - mode d'emploi

Le pied, en peinture sur figurine, c'est quand on peut se passer des décalcomanies et autres dessins déjà gravés sur la Figurine. Le freehand, ou comment peindre à main levée des motifs allant du demi mm (les yeux) à la grande surface (il n'y a pas vraiment de limite)

Partie 1: la théorie

Le freehand, comme tout dessin part d'esquisses. Dans l'idéal, des recherches faites à l'échelle 1:1, ou presque ; si on croque trop grand, on risque de se retrouver avec de grands vides qu'on va tenter de combler, et au passage sur la figurine, on va réaliser que l'on perd des détails, ou carrément des motifs. Et c'est mal.
Les croquis de recherche ne prennent pas compte les éléments gênants de la figurine. Par exemple, la hampe de la bannière, au dos, n'est là que pour figurer le dos (et donner la symétrie). En croquis, ce n'est qu'un simple trait. Cela vaut aussi pour d'éventuelles déchirures ou pièces manquantes. On commence par dessiner l'élément dans son ensemble, puis on voit ce qui passe à la trappe ou non.
Le travail de recherche ne connait pas de limites, ça peut être des films, des illustrations, des tableaux de maitres, des descriptions dans des romans, mais aussi des travaux déjà existants.




Comme vous le voyez, la version définitive ne sera choisie qu'au moment de la peinture, voire même plus tard, quand vous faites des recherches, voyez large, permettez vous plusieurs solutions, dans le cadre d'une armée complète, vous aurez certainement l'occasion de vous resservir des autres idées. Là en l'occurrence, j'ai  2 blasons différents, mais un seul résultat.



Ensuite, le mieux est de dessiner une version "finie" soit à l'échelle 1:1, si le motif est simple et assez gros, soit en agrandit (en essayant de conserver un rapport d'échelle, 2:1 voire 3:1). Ça permet de dessiner proprement les formes, d'un trait net, de trouver les bonnes courbures.



Dans le cadre de freehands que vous devrez souvent répéter, comme un logo d'armée, ou un marquage d'escouade, il est conseillé de connaitre les proportions de dessins que celui-ci respecte. En général, à l'aide d'un quadrillage régulier (ou non), on peut dessiner à peu près n'importe quoi. Ici par exemple, on voit que le poing complet rentre dans deux carrés superposés, eux-mêmes redivisés en 4 carrés. En général, déterminez les axes de votre dessin, les formes géométriques de base, les lignes importantes. En peignant, vous verrez que ces proportions ne sont pas vraies, mais cela vous donne une bonne base (ici, par exemple, la partie basse fait en fait moins d'un carré de haut).




Voici le résultat. Les liserés sont fait en dernier, ça permet une liberté de débordement. La peinture de l'aigle, en gris, est le point le plus compliqué. Il a fallu ombrer ou éclaircir de part et d'autre des lignes du dessin (limites inter-plumes, etc). Dans ce genre de freehand, c'est vraiment les 2-3 derniers glacis, et la dernière touche de couleur pour rattraper une bavure qui font la différence.
Comme vous pouvez le constater, le graphisme de la bannière a évolué depuis les premiers croquis. Je vous conseille de faire les freehands à la fin, ou du moins tardivement, car les éléments dessinés ainsi que les couleurs évolueront selon la figurine.
Si vous êtes adeptes du battle damage, du travail aux pigments ou autres moyens de salissures, le freehand est adapté. Cela renforce l'unité du freehand avec sa figurine.



Partie 2: la pratique


Première étape, vue dans la partie 1, c'est la recherche. Là en l'occurrence, je travaille sur un buste de soldat Sarrasin, je n'ai pas d'époque précise, mais visiblement, l'armure et la tenue correspondent à l'époque des croisades telle que vue dans Kingdom of Heaven, ou Prince of Persia.
A l'origine, les deux plaques d'épaule étaient gravées d'une sorte de rosace et d'un gros clou (une boule quoi). J'ai tout viré, et décidé de peindre ça en freehand. La recherche m'a amené à un symbole, présent dans Kingdom of Heaven (vers la fin, quand ils prennent l'enceinte extérieure, ils agitent des fanions ornées de ce croissant, et Bailan va les déloger). Je suppose que c'est un symbole de l'armée de Saladin.
Le fond? un bleu dé-saturé, tirant vers le turquoise foncé. Un truc un peu délavé quoi.



Première étape, préparer la figurine. A la base, toute l'épaulière a été peinte en noir, puis brossée en boltgun. Là, j'ai utilisé du Drawing Gum (ou Maskol selon les marques). C'est une gomme de masquage. vous l'appliquez (avec un vieux pinceau, une allumette, un vieux bout d'éponge…), ça sèche, vous peignez par dessus, et à la fin, vous l'enlevez en frottant délicatement (au doigt, pinceau gomme, gomme, voire en piquant à la pointe de scalpel… ça part assez facilement). Notez que pour plus de facilité, j'ai aussi masqué les clous sur l'épaulière.
Donc, une fois le drawing gum appliqué, je passe une couche assez fine de régal blue puis plusieurs couches d'un mélange d'enchanter blue + désert yellow. Pas vraiment de proportions, c'est juste dé-saturé, un peu turquoise (bien sur, pensez à dégrader un peu tout ça hein)
Une fois la base finie, je remet quelques coups de drawing gum, là où le dessin sera fait. Ça permettra de faire un côté peinture écaillée à la fois pour le dessins et l'épaule.



Ensuite, je dessine avec une teinte proche de la teinte finale, mais très diluée, l'ébauche du logo. Je fais ça en 2-3 couches, ce n'est pas opaque, mais chaque couche me permet de rectifier une courbe, un galbe.






Une fois satisfait, je peint le logo à proprement parler. Doucement, en plusieurs couches, je remplis ma forme définie en ébauche. les rectifications sont toujours possibles. Dans le cadre d'un freehand à plusieurs couleurs, je commence par le fond, et je remonte. Dans le cadre d'un dégradé (comme sur les freehands IF), je pars sur la couleur de base, et je dégrade ensuite.





Une fois le logo peint, j'attaque les retouches du fond. Par petites touches, je rectifie les débordements, je vire les éléments inutilisés (comme les quadrillages et autres axes dessinés pendant l'ébauche). Là, c'est un jonglage entre plusieurs couleurs, pour obtenir un beau dessin, vous devrez sans doutes vous y reprendre à plusieurs fois.




Optionnel, si vous avez utilisé du masquage, ben enlevez-le, et retouchez les métaux. Enfin, la meilleure idée est de faire un LEGER glacis qui unifie l'ensemble. dans mon cas, ce fut un glacis de désert yellow.


   



Partie 3: les conseils

Pas besoin d'avoir un don, d'être un génie de la peinture, etc. Vous verriez mes premiers essais, ils sont drôles. Le pinceau doit être le prolongement de votre main, comme le crayon pendant les recherches. Un conseil, dessinez beaucoup, n'ayez pas honte de faire vos croquis à la règle si vous le voulez. Une fois le motif choisi, faites le encore et encore, jusqu'à le maîtriser. Actuellement, je peux dessiner directement le logo IF, sans quadrillage, et ce à différentes échelles.
Une ultime recommandation? Persévérez!

musique: Cancion del Mariaci

22 novembre 2010

Buste de Sarrasin

Ploc! 

Une fois n'est pas coutume, un petit article sur de la figurine, faut bien que je pallie mon manque de pinceau / acrylique / résine...

J'ai acheté ce buste à Bragon il y a quelque mois, lorsqu'il a fait un bon gros déstockage (j'ai acheté le buste orque, et d'autres trucs en même temps)

Belle pièce, un peu abîmée (le col droit, à gauche sur les photos était pété) deux ou trois trucs à poncer et à stuffer (dans le dos essentiellement).
Comme j'aime bien les freehands, et que je voulais tester la technique du masquage, j'ai aussi stuffé/poncé les plaques d'épaules

Vient le moment de la sous-couche. Blanche. Noire, ça va si vous peignez une armée. Le mieux, c'est noire, puis blanche, selon l'éclairage que vous comptez initier. Mais je n'ai plus de sous couche noire... alors bon.

Le socle est fait dans un pied de table acheté chez Mr Weldomrama (je ne sais plus lequel), scié en biseau, à cause de la forme du buste. 




 Premier travail sur les métaux, sur une base de noir, plusieurs fines couches de boltgun métal, puis 2 glacis de noir. Au passage, aucun Lavis Citadel ici, je n'aime pas. Que du glacis, et de l'encrage.
Par exemple, le visage a reçu un léger encrage marron, histoire de voir où la lumière accroche (inutile en cas de sous-couche noire + blanche)


À ce stade, la peau a reçu sa (ses) couche de base, une sorte de scorched brown désaturé au desert yellow avec une pointe de blood red. Les métaux, eux, ont reçu un encrage dilué de colorex sépia (une encre d'arts plastiques qui a la particularité de ne pas se fixer en séchant. on repasse dessus, et elle repart. Propriété intéressante)
Les cuirs (le casque donc) ont aussi été travaillés, en scorched éclairci avec un mélange scorched + desert, le tout glacifié (hm) noir, puis encré sépia et marron (une vieille encre GW)


Suite du visage. N'étant pas un expert en la matière (mais plutôt l'inverse, la chair c'est compliqué), je suis assez content de la tournure que cela a pris. Les traits sont marqués, accentués même, je voulais un visage tanné, fatigué... la joue droite a été traitée comme une plaie ouverte en train de cicatriser, j'ai raté l'éclaircissement mais je ne m'en suis rendu compte qu'à la fin... donc j'ai rattrapé ça avec une teinte rouge sombre qui vient se fondre dans l'ombre, sous la joue.



Visage fini, barbe à peu près (bon, elle sera légèrement brossée en plus clair, ça allait bien avec le personnage). Les lèvres n'ont pas de traitement particulier, j'ai suivi les instructions du Grand livre de la Figurine (encore un truc acheté à Bragon ça...), en adaptant. En gros, partez sur une couleur légèrement plus foncée que la peau et traitez-là en glacis violacés. Là, la meilleure solution, c'est la photo de référence.
Les yeux ont étés peint en noir, puis en gris clair (presque blanc) en laissant un liseré noir.



Les yeux... c'est compliqué. Évitez les yeux droit devant. Ça fait loucher. Là, il regarde en haut, un peu à gauche. Bon, le hic, c'est qu'il y a une micro coquille de sculpture, l'œil gauche est moins bombé que le droit, donc selon l'angle de vue, il a un strabisme divergent.
Comment peindre l'iris et la pupille?
- pas de noir, pas de blanc, sauf: le cœur de la rétine, et le petit point de reflet. Dans l'idéal, celui-ci est décentré, limite à cheval entre l'iris et la rétine.
- Vu qu'on exagère un peu les choses, l'iris est un peu plus clair du côté opposé au point de reflet. C'est comme pour les gemmes, les lentilles, les vitrages... Dans mon cas, je suis parti d'une base scorched + desert pour finir par un fin croissant de desert avec une pointe de bleach bone. Le point de reflet est fait avec du blanc avec une pointe de bleach bone.



Une fois le visage fini, on passe au Bleu. D'une part, la tunique, je suis parti d'un bleu sombre, du regal blue, et j'ai éclairci avec des glacis de plus en plus clairs (à l'aide d'enchanted, le tout désaturé au desert yellow). Les ombrages sont fait en rajoutant un peu de noir (toujours en glacis)

Les épaules sont peintes en plusieurs couches: noir, puis boltgun metal, là un léger masquage avec du Drawing Gum (DG), puis regal blue, en 2 fines couches, puis re-DG, et enfin un turquoise clair trouvé en cherchant à éclaircir de l'enchanted avec du desert yellow.


Le freehand. Je compte poster un article à ce sujet, donc je ne vais pas m'étendre. L'essentiel est de chercher, d'essayer, une fois qu'on a trouvé son motif, ben on e dessine plusieurs fois, il faut le maîtriser. Là, c'est le symbole que marque les étendards de Saladin dans Kingdom of Heaven. Je ne sais pas du tout si je suis bon d'un point de vue histoire, mais en même temps, je ne fais pas particulièrement de l'historique.



Vite fait, les 2 épaulières. Le détail du comment que j'arrive à ça viendra. plus tard.
J'ai fait un petit avant/après enlevage du DG. Dans l'idéal, il s'enlève à la pointe du scalpel, tout seul. Mais avec autant de couches différentes (même fines...), il peut poser problème. J'ai fini par y aller en frottant doucement les épaulières avec mon pouce (propre). 9a a eu pour résultat de patiner l'ensemble, c'est pas plus mal. Pour info, les clous ont été peint avant le bleu foncé, puis masqués, afin d'avoir une base irrégulière (et pas juste un point métalique)
Une fois le DG enlevé, on obtient une épaulière abîmée, un motif écaillé. On peut aussi faire ça avec du gros sel et de la laque. Mais j'ai du DG alors... (le gros sel, ça marche si l'on bosse à l'aérographe)



Résultat final. La sous tunique a été peinte en blanc cassé (base de bleach bone, éclaircit en ajoutant du blanc, ombré avec du desert). Le turban a été peint en desert yellow, puis ombré avec du bleu (genre regal je crois), et éclaircit avec du bleach bone (en effet, l'ombre d'un objet jaune est dans les tons bleu-violet... ça donne plus de relief que du noir)
Les métaux ont été légèrmeent retravaillés, en gros, un bon gros glacis noir/marron (en plusieurs fois, puis chaque écaille (et la cotte de mailles) a été brossée individuellement à son extrémité... puis un re-glacis noir, et un dernier brossage ultra léger sur l'ensemble (juste sur les pointes quoi)

Le socle est noir. Le noir c'est bien, c'est sobre.




Voila, je referais des photos en rentrant en France, là je l'ai un peu surexposé (lampe trop puissante/proche qui lui crame le front).
Un réel plaisir à peindre, j'aime bien l'échelle, c'était mon coup d'essai, mais je pense m'y remettre en rentrant... ça permet de vraiment se lâcher sur le freehand, il y a plus de surface, et on peut dessiner de plus petits détails.


Hope you liked it.
Le tuto sur les freehands arrive, genre demain.
Et pardon s'il y a des fautes. C'est essentiellement des typos.


Musique: The Rolling Stones, Street Fighting Man.

24 octobre 2010

Salon de la maquette, Wien

Petit aperçu du salon de la maquette de Wien, dans leur parc des expos local (déjà, rien que le bâtiment, je l'aime). J'ai eu vent de l'évènement en lisant le journal gratuit dans le métro le matin (oui, je lis le journal en VO sans sous-titres ici).

À peine rentrés dans le Hall D, on (oui, j'étais avec cilou) est tombé sur des pistes de voitures télécommandées, et un grand terrain contenant une ville, un chantier et une zone de guerre, avec des démonstrations des différentes zones. Déjà, là, ça commençait bien. Mais le meilleur était encore à venir.
Ça c'est une pelleteuse à l'échelle 1/16e, franchement ça annonce la couleur (enfin, la couleur... le niveau quoi)






Partout, il y a des stands de vendeurs de maquettes, de toutes marques. Il y a l'équivalent en petites voitures, pièces détachées, bidules en tout genre...





Petit passage au stand Revell. Il y a pas mal de ref que je connais, pour en avoir monté (ou alors par mon frangin), et puis des kits inconnus, comme cette boîte Bataille d'Angleterre... si j'étais tombé dessus il y a quelques années...





Au détour d'un stand, on tombe sur une espèce de tombola foireuse... avec parmi les prix un Titanic, ou encore les seules figurines de Warhammers présentes (enfin, non, j'en ai croisé une poignée de ci delà). Bon, c'est bien peint, c'est bø.






Ça, c'est le rêve de tout les étudiants d'archi, mais aussi les maquettistes, les figurinistes... Un gros rack de balsa, et un gros rack de profilés miniatures en laiton. Au passage, il y a un magasin de maquettiste derrière l'école d'archi spécialisé dans le matos pour archis... je ferais le stock d'evergreen avant mon départ.






Là, je n'ai pas pu résister, un énorme scalex à 4 pistes, avec les bordures latérales, étou... dédicace à la famille en gros.





Dernière dédicace, ces tyrells...




Voila, bien plus de photos sur ma Galerie Photobucket (environ 200), avec entres autres des trains électriques à foison, des mini dioramas... que du bonheur.
7€50, 2 bonnes heures de déambulations et de photos, franchement, le bon plan.


Musique: Le tourbillon de la vie

16 septembre 2010

Vampire raider, en plus petit

En général, un Vampire raider Eldar (Vamp') est un avion extra-terrestre de l'univers de warhammer 40000. Une bête qui fait plusieurs dizaines de cm dans toutes les directions (de visu, je dirais une 50aine). Mais i existe aussi une variante créée pour un jeu d'escarmouches aériennes. Et là, on parle tout de suite d'une plus petite échelle, plus proche du 10cm.
Pour voir ce que ça donne, en grande échelle, allez voir ici. forcément, autant de surfaces, ça permet de s'éclater un peu...




Première étape donc, le croquis de base, pour savoir un peu à quoi ça va ressembler. Un coup de crayon, zou la silhouette, deux feutres, et voici la livrée du vaisseau monde d'Iyanden (jaune et bleu, sobre, efficace)




Petite photo en WIP, j'ai hésité à décaper le jaune tellement je suis mal parti, mais bon, c'est rattrapé...



Vla donc le résultat final, sur un socle carré en médium poncé puis texturé à la peinture (direct par petites touches, histoire de donner du relief)
La livrée est assez simple, au final, bleu/jaune/métal sombre.



Le vaisseau est supposé se trouver assez en altitude, d'où l'imprécision du sol. Je n'avais encore jamais fait ça, mais franchement, ça rend pas mal.






musique: Fast Cars, U2 (jacknife lee mix)


10 septembre 2010

Buste Orque

Il y a quelque temps, Bragon — un grand peintre et sculpteur comme on sait en faire en France — s'était lancé dans une braderie de printemps, en vue d'un voyage à vélo à travers l'Afrique commencé le 11 aout dernier (il fallait vider un peu les étagères, étou...)

À ce moment là, je lui ai racheté... Un buste historique de Sarrasin (peint, mais j'ai la flemme de le publier), un buste Space wolf en édition super limitée (qui necessite pas mal de retouches / rebouchages) et un buste Orque assez connu, puisqu'on le voit en plusieurs exemplaires dans tout les concours de figurines depuis quelques années.

Voici donc ma version du buste.




Comme d'hab, les couleurs obéissent à une harmonie entre les teintes. Le bleu foncé des ombres est éclairicit au desert yellow pour donner la tunique, puis devient (en équilibrant le mélange) un vert assez clair désaturé, pour finir à ce jaune vert désaturé.
Le mouton a été un régal à peindre, et le buste en lui même est superbement bien sculpté. Franchement, après en avoir peint un, la raison pour laquelle il est devenu une pièce incontournable en concours est évidente.




Le socle est fait à partir d'un chevron de bois récupéré dans une poubelle de l'école. Pour le coup, j'ai voulu tenter une technique, le feu. D'après un tutorial de Massive Voodoo, sur comment customiser un socle en bois (parce que c'est vrai qu'avoir juste un bloc, à la longue, c'est tristoune... mais que les bustes ne se prêtent pas vraiment à des socles élaborés.)
Bref, quelques allumettes plus tard, on obtient une texture assez caractéristique du bois brûlé (les fissures, la lissitude...)


Voila, si je devais mettre une note, ce serait... 9,7/10, un buste qui fait dans les 3cm de haut, avec un support intégré (pas besoin d'une tige apparente), superbement sculpté, pas trop cher... le pied quoi, si seulement tout dans le monde de la peinture sur figurine pouvait être de ce niveau-là.


film: Apollo 13